Trouver une station vélib avec des vélos : appli iPhone Vélib
Vous ne le savez peut-être pas, mais le vélib et moi, c’est une longue histoire d’amour. Dès le premier jour où ils ont été mis en circulation, jusqu’à aujourd’hui, je m’en sers quotidiennement. C’est sans doute le service que j’apprécie le plus dans notre belle capitale. Et avec 150 000 utilisations quotidiennes, c’est sûr, je ne suis pas le seul à le penser. Mais voila, le problème, c’est que j’habite à Belleville. Pour les connaisseurs, vous avez sans doute compris quel est mon problème au quotidien : trouver un vélib sur les stations ! Oui, parce que habitant sur une des collines les plus hautes de la ville, je vois bien que les cyclistes les plus fainéants ont la fâcheuse tendance de prendre un vélo pour descendre, mais n’ont pas le courage pour remonter le vélo au retour. J’ai assisté à la présentation d’une application iPhone qui va peut-être aider un petit peu les vélibeux à trouver un vélo, lancée par la Mairie de Paris.
J’ai donc été invité, avec une poignée d’autres blogueurs, à venir assister à une présentation de cette application, la première officielle lancée par la Mairie. Un des petits avantages d’être venu à l’Hôtel de Ville, c’est que j’ai pu faire quelques photos des magnifiques salons, je vous en reparlerais dans un futur article dédié à notre Mairie. C’est une chouette initiative de leur part, de faire participer les blogueurs : c’est de plus en plus courant dans n’importe quelle campagne de buzz. Je ne fais pas partie du Comité des Usagers du Vélib, mais j’ai pu laisser quelques suggestions :)
Venons-en à l’appli! Pour faire court, la principale fonction est simple : indiquer la disponibilité en vélos sur les stations vélib. En utilisant une carte de Paris (Google Maps), l’appli nous indique la station vélib la plus proche (merci le GPS), le nombre de vélos disponibles, ainsi que le nombre d’attaches libres. Comme ça, on sait très rapidement où est-ce qu’on peut trouver un vélo. Pour simplifier la tâche, un code couleur a été utilisé : si la station est rouge, il n’y a plus qu’un seul vélib, voire aucun. Croyez-moi, ce genre de petite chose sur son mobile, c’est un gros bénéfice! Pas plus tard que ce matin, j’ai du faire au moins 4 stations vélib avant de pouvoir trouver un vélo disponible, en état de marche.
La deuxième fonction, très utile, est le calcul d’itinéraire. On met le point de départ, le point d’arrivée, et l’appli nous indique le meilleur chemin à parcourir. C’est très pratique d’avoir ça dans son iPhone, même si Google Maps le fait tout aussi bien. Pour l’instant, l’itinéraire calculé est le même que pour les voitures. Il faut comprendre par là que vous n’aurez pas le calcul de l’itinéraire le plus pratique pour les vélos : en effet, il faut savoir que la Ville permet de plus en plus aux vélos de circuler en sens interdit, avec le marquage au sol adéquat. L’équipe de l’appli m’a assuré que ça sera pris en compte dans une future évolution. J’espère bien, et tant qu’à faire, prendre en compte aussi les dénivelés de la ville, histoire de rendre pertinent leur petit gadget du calcul de calories dépensées lors du trajet :D
Parlons-en, des petits bonus de l’appli, au delà des dispos de vélo et du calcul d’itinéraire. Pour moi, ce sont des petits extras, rien de plus, je suis beaucoup plus focalisé sur le coté pratique au quotidien pour un usage concret du vélib et du vélo de façon plus générale. Le premier bonus, c’est donc le calcul de calories dépensées lors du trajet. C’est sans doute rigolo, mais pas très objectif : l’absence de prise en compte des dénivelés empêche évidemment un calcul sérieux de la dépense énergétique : on sait bien qu’on se fatigue beaucoup plus en remontant une pente, qu’en la descendant!
L’autre petit bonus, c’est de pouvoir poster tout ça sur Facebook. Du coup, on peut montrer à ses amis les kilomètres parcourus, et même faire un petit concours : « aujourd’hui, c’est moi qui ai le plus pédalé… ». Un gadget fun lors de la première utilisation, mais au quotidien… Finalement, le dernier petit bonus que j’ai relevé : la participation sur le blog vélib. On poste ses commentaires à partir de son appli.
Pour continuer sur les bonus, des informations sur ce qu’il y a à faire dans la ville à proximité de notre vélib : centres d’intérêts, services publics, et chaînes de magasins qui paient pour être présentes dessus, comme Yves Rocher par exemple. Pourquoi pas, c’est un bon modèle économique pour rentabiliser ce genre d’appli, que ça coûte un peu moins cher à la Ville. Surtout que l’appli est distribuée gratuitement, et ça, c’est très bien. Le gratuit n’est jamais critiquable :D
Le dernier bonus, et non des moindres : la météo. Ok, même si il me suffit de regarder par la fenêtre pour me rendre compte qu’il pleut, c’est toujours sympa de l’avoir sous la main. Oui, il y a d’autres applis météo, mais bon, là on ne sort pas de l’appli.
Une suggestion pour nos amis qui développent l’application iPhone : permettre aux utilisateurs Vélib d’indiquer les vélos vandalisés ou dégradés. Comme ça, même si une station vélib indique la dispo de 4 vélos, en lisant le commentaire, vous pouvez savoir que les vélos sont en fait inutilisables. Ceci a l’avantage en outre d’indiquer très simplement aux services de JC Decaux (qui s’occupent de la maintenance de Vélib) où se trouvent les vélos dégradés. Et pourquoi pas, faire comme moi et montrer des photos de la station vélib en proie aux pigeons…
La deuxième suggestion que je pourrais faire, et qui est déjà prise en compte pour une évolution future : l’inter-modalité. Lors du calcul de l’itinéraire pour se rendre du point A au point B, pouvoir prendre en compte le bus ou le métro. Le vélib est, pour beaucoup de parisiens, un complément des autres transports publics, et prendre ceci en compte serait un énorme bénéfice.
Cette première version de l’appli me semble très juste dans les premières attentes basiques des cyclistes parisiens utilisant Vélib. Il y avait déjà d’autres applications, mais qui n’étaient pas « officielles » : les données n’étaient pas fiables, selon eux. La fiabilité d’une telle application est sans doute le nerf de la guerre. Ici, on est assuré que les données sont mises à jour pratiquement en temps réel : 3 minutes. C’est ce qui fera la différence. Mais et les autres téléphones mobiles? Je n’ai pour ma part pas d’iPhone! Et oui, je fais de la résistance, avec mon vieux Nokia N95 8go. Et bien il semble qu’il va falloir attendre que l’appli iPhone aie du succès, attendre les retours des usagers, avant d’espérer un portage sur Android puis les autres plateformes mobiles (je souffle un petit « meego », future plateforme de Nokia et Intel qui risque de casser la baraque, au vu de ce que Maemo est déjà… mais je digresse). Je n’ai pas eu de réel chiffrage de ce qu’ils entendent par « succès »…
En conclusion : j’attends ce logiciel sur mon mobile. Pour l’instant, il ne me sert à rien, vu que je ne peux pas m’en servir. Si ils le font évoluer vers le bon sens, c’est à dire tourné essentiellement sur l’usage quotidien du vélib, nul doute que l’appli deviendra indispensable. Si ce n’est que pour le touriste occasionnel, ça ne marchera pas : ceux qui n’utilisent le vélo qu’une fois l’an n’installent pas une application exprès. Wait and see, en attendant, ça vaut le coup d’essayer! Rendez-vous sur l’appstore :)
Des appli non officielles existaient bien plus utilisables.
La fonction principale de cette appli est selon moi :
» Localiser sur une carte les stations les plus proches où je peux trouver un velib ou le rendre »
est accessible immediatement au lancement de ivelo par exemple.
Sur celui de la mairie de Paris :
1 un message sur la sécurité insuportable s’il s’affiche a chaque fois
2 un mur/menu graphique abscon
3 encore un message
4 une vue d’une mapmode !
5 zom
6 un message de service sur les legendes alors que ça devrai être évident
7 deviner que pour connaitre le nombre de velib ou de parking je dois cliquer sur deux pictos différent
Donc match 1 écran contre 7 écrans minimum
Ils veulent qu’on les maudissent 4 fois par jour la mairie de Paris !
Libèrez vos données et économisez en agences web et réunion comite theodule qui produisent des services inutilisable !
On avait été confronté à une situation à peu près similaire avec la sortie de l’application officiel RATP (payante) qui avait alors exigé le retrait d’une autre application ( gratuite il me semble) et qui était bien plus complète et ergonomique.
c’est bien dommage qu’au final ce soit nous qui y perdions
Il y a un autre point anormal, c’est le fait que la Mairie développe uniquement pour Apple. Pourquoi ce privilège donné à la firme de Steve Jobs ? J’aurai plutôt choisi les téléphones en logiciel libre comme Symbian, Android ou Maemo. Un service public devrait développer surtout pour ces plate-formes ouvertes. Et même s’il ne leur donne pas la priorité, pourquoi choisir UNE plate-forme privée particulière ?
Je comprends que la Mairie ne puisse pas créer d’application pour toutes les plate-formes (trop de travail). Dans ce cas, la priorité aurait dû être de publier officiellement l’interface de programmation comme l’a fait la ville de Rennes http://data.keolis-rennes.com/fr/accueil.html et de faire confiance à la créativité des développeurs.
Bref, Vélib est géré comme un projet informatique traditionnel. Le citoyen est vu comme un simple consommmateur.
Je viens de découvrir cette application de calcul d’itinéraires en vélo dans Paris, qui m’a paru pertinente pour les quelques tests que j’ai faits.
Ne pourrait-on pas la coupler avec l’appli iPhone?
D’autant plus que les stations Vélib’ sont déjà indiquées sur la carte.
Actuellement, j’utilise le site parisavelo.net, qui renvoie lui-même sur le site viamichelin.fr. C’est bien quand on peut anticiper son déplacement depuis un vrai ordinateur, beaucoup moins avec l’ergonomie de l’écran tactile.